Bilan du voyage en Corse


Malgré un temps peu clément, la Corse a encore une fois été un enchantement. Nous avons adoré notre appartement avec vue sur la mer, entendre les vagues se fracasser contre le sable doré chaque soir à l’heure de l’apéro. Nous avons aimé le Cap Corse, cette langue de terre sauvage et si bien préservée des habitations de masse (alors qu’il y aurait de quoi faire de belles demeures avec vue sur la mer !). La présence de la mer aussi près de la montagne en Corse est un atout qui fait de cette île tout son charme, surtout pour les amateurs de nature comme nous le sommes. La nourriture : sa charcuterie, ses fromages et son vin entre autres, nous ont charmé les papilles. Nous avons fait de belles découvertes de vin blancs cette fois-ci, plus que des rouges et en avons ramené quelques bouteilles évidemment. Les gens ont toujours été adorables avec nous, même si nous n’en avons rencontré que peu de Corses au final.

Nous aurons peu profité de la plage à cause du mauvais temps, mais certaines d’entre elles sont vraiment superbes, dignes des plus belles plages des Caraïbes. Et Ambre a quand même pu jouer sur quelques une d’entre elles, même par mauvais temps.

Voyager avec les filles a été une très belle expérience, fatigante, mais merveilleuse. C’est certain, nous aurions fait plus de randonnées sans elles, mais nous aurions certainement moins ri également ! Alexia a été un amour tout le temps des vacances, elle n’a quasiment pas pleuré, même lors des longues routes à lacets. Cette petite est incroyable et tellement facile ! Elle a bien mangé, bien dormi, bien joué et surtout bien souri ! C’est un amour de bébé ! Ambre quant elle est plus volcanique… alternant crise et câlin, elle prend beaucoup de temps et d’énergie. Mais quand elle commence l’une de ses blagues, elle nous fait tellement rire ! C’est un amour de petite fille vive et intelligente! Je les aime tellement mes 2 filles !

Dernier jour en Corse et retour vers Bastia


12 mai

Nous nous réveillons sous un ciel très correct. Il faut que nous partions de Corse pour qu’il commence à faire beau ! En effet, nous reprenons le bateau ce soir à Bastia pour notre retour sur Marseille, les vacances sont presque finies ! Dès le réveil, Ambre nous serine pour monter dans le gros bateau dès potron-minet. Elle a du mal à comprendre qu’il faut attendre le soir.

Nous avons toute la journée devant nous pour profiter une dernière fois de la Corse avant notre départ. Nous rangeons rapidement nos affaires, Flo jouant au tetris pour rentrer tout ce bazar dans la voiture, puis nous disons au-revoir à nos charmants propriétaires en leur laissant un appart assez sale étant donné que nous avons pris le forfait nettoyage compris. Nous remontons encore une fois le Cap Corse, sous un beau soleil cette fois, pour atteindre vers midi la plage de Tamarone et déjeuner dans une petite paillotte sur la plage. La nourriture ne me ravira pas, mais le paysage est splendide ! Que la Corse est belle sous le soleil !

Nous passerons l’après-midi à la plage, Alexia abritée par le parasol et Ambre s’étant faite une copine de son âge. Ambre imite sa copine dans tout, c’est vraiment drôle… jusqu’à accepter de se baigner alors qu’elle n’a pas voulu depuis le début du séjour (l’eau est glaciale, même pour Ambre !). Evidemment, il a fallu l’accompagner et c’est Maman qui s’y est collée ! Nous repartons ensuite de la plage pour nous diriger vers Bastia afin d’y prendre le bateau de nuit. Tout le monde s’est endormi sur la route, c’est parfait. Nous grimpons dans le bateau et découvrons notre cabine, un tant soit peu plus spacieuse qu’à l’aller. On préfère « La Meridionale » à chaque fois ! Nous allons prendre un verre au bar, face à l’immensité bleue qui nous fait face. Les petites restaurées, nous ne restons pas plus longtemps car l’heure du dodo arrive. Dommage, nous avons une si belle vue ! Tandis que je couche Alexia, Ambre et son père font un tour sur le pont et ont la chance d’apercevoir des dauphins sautant dans l’eau devant eux ! Quels chanceux ! Ambre n’avait pas l’air ébahie, mais Flo l’était !

Une fois les filles couchées (mais ne dormant point), je pars moi-aussi faire un tour sur le pont profiter du coucher de soleil sur la Corse. Que c’est beau ! Qu’est-ce que j’aime les traversées en bateau… Je trouve toujours la vie tellement belle lorsque je suis debout à l’arrière du bateau, admirant la longue trainée laissée par le sillon du bateau dans l’eau. Je me dis souvent que j’ai une vie formidable… J’ai voyagé comme rarement quelqu’un l’a fait à mon âge, j’ai un mari et 2 enfants extraordinaires, une famille unie, un boulot que j’aime, de l’argent plus que nécessaire… La vie a été clémente avec moi et je l’en remercie tous les jours. Pourvu que ça dure !

Plage, soleil et embourbement…


11 mai

Nous nous réveillons sous un magnifique ciel bleu sans nuage ! Youpiiiii ! Qu’est-ce qu’on est heureux avec un si beau temps ! Nous petit-déjeunons rapidos et nous précipitons à la plage, juste en bas de notre appartement, Ambre en tête. La plage est déserte (il est 9h du mat à peine) et nous profitons de cette belle langue de sable pour nous tous seuls. Alexia, bien à l’abri du parasol, semble apprécier l’endroit, tout comme Ambre qui s’éclate comme une folle avec son seau et sa pelle. J’essaie d’emmener Ambre se baigner complètement, mais il y a quelques belles vagues qui lui font peur. Elle restera à patauger en bord de mer. Alexia également ne trempera que quelques bouts de doigts de pieds, mais c'est parce que Maman interdit plus. Je pense qu'elle aurait aimé s'y tremper entièrement...

On profite de l’endroit durant 2 bonnes heures, avant que le soleil ne devienne trop chaud pour notre peau trop blanche à cette époque de l’année. Nous prenons ensuite la voiture afin d’aller visiter quelques villages dans les montagnes étant donné que le ciel est plus clément. En chemin, nous décidons d’aller manger dans un petit restaurant conseillé par notre guide Lonely Planet. Nous cherchons ce restaurant indiqué par des panneaux qui nous amènent nulle part. Sur mes conseils, Flo emprunte une petite route campagnarde. Je pensais qu’elle nous permettrait  de retrouver la route principale après une petite virée dans la campagne corse et qu’elle nous mènerait peut-être à ce fameux restaurant (qui est à priori une petite ferme en dehors des sentiers battus). Nous nous enfonçons de plus en plus dans la campagne, la route se fait de moins en moins goudronnée, des nids de poule apparaissent partout, nous raclons le fond de la voiture… Aïe, je commence sérieusement à me demander où je nous ai emmenés avec mes idées bizarres. Il est 12h30, les filles n’ont pas mangé (mais restent très sages) et nous nous enfonçons toujours plus loin dans un no man’s land. Elle va bien nous mener quelque part cette satanée route !! De toute façon, elle est tellement étroite qu’on ne peut pas faire demi-tour…

Lorsque nous apercevons de grandes flaques boue devant nous, nous commençons à suer à grosses gouttes. Nous en passons une, puis 2, mais à la 3ème, la voiture patine dans la gadoue… Nous avons failli nous embourber. Nous croisons 2 femmes à cheval et une joggeuse qui nous déconseillent d’aller plus loin, la route est de pire en pire. Ok, on ne peut plus avancer et on ne peut pas faire demi-tour… Il ne reste plus qu’à reculer ! Je sors de la voiture afin de guider Flo au mieux, mais je n’en mène pas large. Rester embourbés ici, en pleine cambrousse, à l’heure du déjeuner des filles, sans vraiment beaucoup de monde pour nous venir en aide, je ne me sens pas très à l’aise avec tout ça ! D’autant plus que de gros nuages s’amoncellent à présent, il ne manquerait plus qu’il pleuve pour qu’on s’embourbe même sur des passages secs à l’aller !
Flo entame donc le sens inverse en marche arrière, passant in extrémis en patinant dans les flaques de boue déjà limites à l’aller… tout ça en marche arrière ! Faire du 4x4 à reculons avec une audit, c’est quelque chose ! Il est concentré, mais s’en tire comme un chef. Nous réussissons tant bien que mal à faire demi-tour un peu plus loin, devant une barrière d’un champ à coups de moulte braquages dans tous les sens. Ouf, nous voici dans le bon sens, ayant passé les passages les plus boueux. Nous rebroussons chemin plus tranquillement en soufflant et nous détendant petit à petit. Ambre a senti notre tension et n’était pas à l’aise non plus, mais elle est restée très sage. Alexia dormait à moitié donc ça allait pour elle.

Ouf, nous retrouvons la grande route et nous arrêtons dans la première pizzeria venue pour se reposer et se restaurer. Un verre de vin blanc plus tard, nous nous sentons un peu requinqués ! Le mauvais temps est arrivé et nous abandonnons notre visite de villages pour rentrer à l’appartement. Nous sommes rincés de toute façon. Nous rentrons sous un ciel gris et menaçant pour la sieste des filles. Et oh miracle, Ambre réussit à faire une sieste (qui dure jusqu’à 17h d’ailleurs, on a été obligé de la réveiller) ! Le temps ne s’arrange toujours pas, mais comme Ambre s’est réveillée de fort mauvaise humeur (on se demande à quoi sert la sieste finalement…) on décide de sortir quand même prendre un verre ailleurs. Sur une de mes autres idées géniales de la journée, on s’arrête dans un bar à bières, en bord de route, avec le bruit des voitures, aucun jus de fruits pour Ambre et des bières un peu trop locales à notre goût. Bref, un fiasco… Nous rentrons rapidement à l’appartement faire manger les filles et les recoucher (très facile pour Alexia, très difficile pour Ambre… la routine quoi !) et profitons d’un magnifique coucher de soleil sur la mer tandis que Flo fait cuire une côte de bœuf au barbecue… Top !

Le désert des Agriates et leurs plages idylliques


10 mai

Nous nous réveillons sous un ciel chargé où perce un peu de ciel bleu ! Hourra ! Nous avons quelques rayons de soleil dès potron-minet ! Nous partons rapidement pour St Florent s’enquérir du fait qu’un bateau parte bien pour le désert des Agriates avec ce temps. Nous ne sommes pas les seuls à avoir la même idée. Pas mal de monde se presse au guichet du bateau pour acheter le billet. Nous prenons l’aller et il faut d’ores et déjà décider de l’heure du retour. Il est bien difficile de décider avec un temps aussi changeant ! Nous ne prenons pas de risque et réservons pour le retour de 13h45 en se disant que si la pluie survient, nous serons bien contents de ne pas rester tanquer sur une plage, sans un arbre pour nous arbitrer, avec 2 bébés dans les bras. Flo va faire quelques courses pour le pique-nique de ce midi, puis nous grimpons dans le bateau qui nous emmène en 20 minutes sur la première plage du Lodo. Durant la traversée, Ambre demande absolument à ce que je lui lise une histoire d’un petit livre qu’elle a pris soin de mettre dans son petit sac à dos. Autant dire que c’est épique avec le vrombissement assourdissant du moteur du bateau… Elle ne comprend rien à ce que je raconte, mais elle est ravie !

On descend du bateau et tandis que Flo passe un rapide coup de fil pour le boulot, j’essaie de convaincre Ambre de marcher un peu jusqu’à une autre plage,  plus belle encore. En fait, c’est la perspective du pique-nique d’arrivée qui la fait avancer (alors qu’il n’est que 10h30 !). Moitié marchant, moitié portée par son père sur les épaules (qui porte déjà Alexia dans le porte-bébé), nous arrivons après 1h30 de marche, à une superbe place de sable fin, digne des plages des Caraïbes : la plage de la Saleccia. L'eau y est bleue transparente, le sable fin et blanc... On se croirait vraiment dans les îles ! J'ai oublié de préciser que nous avons croiser des bestioles dangereuses lors de notre randonnée : des vaches corses ! Il faut savoir que Flo et moi sommes déjà fâchés avec les vaches corses depuis notre dernière virée dans cette île il y a 2 ans. Et il faut croire qu'elles nous le rendent bien également. Nous croisons donc 2 vaches, sur le chemin de randonnée, nous barrant le passage. Plusieurs piétons avant nous sont passés tranquillement devant elles sans qu'elles ne bougent une oreille. Flo et moi ne sommes pas hyper rassurés, une de leur congénère nous a déjà foncé dessus, cornes devant, lorsqu'on était avec Ambre sur le dos il y a 2 ans... Je prends Ambre dans mes bras cette fois, Alexia étant portée par son père et Flo essaie de passer devant la vache. Ca ne manque pas, la vache essaie d'embrocher Flo au passage en donnant des coups de corne dans son dos. Il rebrousse vite chemin, Ambre hurle dans mes bras de terreur.. Bref, on s'enfuit en sens inverse pour prendre un autre chemin de randonnée. Qu'est ce qu'on n'aime pas ces bestioles ici ! 

Arrivés à la plage (et remis de nos émotions), nous nous arrêtons pour pique-niquer et donner à manger aux filles, mais il est déjà le temps de repartir car nous avons encore de la marche à faire pour revenir au bateau avant son départ. Je suis un peu frustrée de partir aussi rapidement d’une plage aussi belle, sans en profiter, ni en faire profiter Ambre qui s’éclaterait ici ! D’autant plus qu’il fait beau pour une fois (même si de gros nuages noirs s’amoncellent derrière nous)!

Nous quittons à regret cette belle plage en empruntant un chemin de randonnée qui coupe à travers les terres, afin d’arriver au plus vite à la plage du Lodo (en 45 min). Ambre marche bien pour son âge, je suis très fière d’elle. Mais malgré tout, elle ne va pas bien vite et l’heure tourne. Flo finira par la porter sur ses épaules qu’elle le veuille ou non, afin d’accélérer un peu la cadence. Nous arriverons juste à temps, alors que le moteur du bateau vrombit déjà, en courant vers le ponton, Ambre criant à tue-tête : « Attendez-nous !! » qui me ferait bien rire si je n’étais pas aussi frustrée de courir depuis une heure. Je n’ai même pas le temps de prendre en photo cette magnifique plage du Lodo, encore moins d’en profiter ! On aurait dû prendre le bateau de 15h30, mais avec cette météo, il est difficile de prévoir à l’avance si on aurait été sous la pluie ou sous le soleil !

Bref, ils remettent les amarres pour nous et nous grimpons dans le bateau alors qu’ils mettent les gaz pour revenir sur St Florent. Ouf, il était moins une ! Nous revenons ensuite à la maison nous changer pour profiter de la plage en bas de chez nous, pour une fois qu’il fait beau ! Ambre s’éclate comme d’habitude, à ceci près qu’elle décide d’un coup d’un seul de partir seule sur la plage, sans un regard en arrière, en faisant des kilomètres comme ça, seule. Je finis par lui courir après car je ne la vois presque plus pour me faire enguirlander par ma fille car je la suis de trop près. Elle a besoin d’être seule… A 2 ans et demi ? Au secours… Je la laisse donc tranquille en la suivant 15 mètres derrière. Qu’est-ce que ce sera à 16 ans ?? Alexia, quant à elle, s’est endormie sur la serviette de plage, là où nous l’avons posée… Comment avons-nous pu faire 2 filles aussi différentes ? L’une étant aussi compliquée et l’autre si facile ?

Après une bonne douche chaude pour toute la famille, nous décidons de profiter de notre belle journée de soleil (pour une fois) pour prendre un pot à Nonza, petit village à 7 km de chez nous et qui nous a tant plu la dernière fois. Ambre est partante mais manque de s’endormir dans ce court trajet (elle a encore zappé la sieste). Elle grimpe pourtant avec véhémence jusqu’au restaurant qui domine le village d’où nous avons une vue extraordinaire sur la mer et la plage de sable soir. Un jus d’orange pour elle, des pietra pour nous, nous en profitons un max tandis qu’Alexia essaie de balancer son hochet par-delà la falaise. Nous rentrerons ensuite faire manger toute la troupe à la maison, tout le monde fatigue un peu. Quelle belle journée ensoleillée, ça fait du bien !
Au dodo tout le monde !

Petites marines du Cap Corse et Erbalunga


9 mai

On se réveille sous un ciel gris, mais il ne pleut pas, on est plutôt content (il nous en faut peu !). Nous prenons la route pour refaire la côte Ouest du Cap Corse, mais en nous arrêtant doucement aux endroits qui nous ont paru sympas la dernière fois. Nous faisons une première halte dans la petit marine de Negru, avec sa jolie tour génoise et sa plage de galets. Ambre s’amuse à courir partout et nous voyons même un rayon de soleil percer les nuages, à notre plus grande joie. Alexia écoute religieusement les bruits des vagues qui la font sourire de contentement.

L’arrêt suivant est le mignon petit village de Nonza. Nous nous promenons dans cette charmante bourgade accrochée à la montagne, plongeant sur la mer. Ambre grimpe toute seule jusqu’à sa haute tour, de laquelle nous avons un beau panorama sur la mer, la plage de sable noir (dû à une usine d’amiante désaffectée) et les nuages qui baissent à vue d’œil… On remarque un charmant café qui surplombe la mer, que nous notons pour pouvoir (peut-être !) y aller un autre jour quand il fera beau.
Nous nous arrêtons ensuite à la marine d’Albo, afin de cueillir tout un bouquet de coquelicots qui foisonnent en bord de mer. Ambre apprécie les arrêts courts et intéressants pour elle. Elle ne voit pas le temps passer ainsi. Nous nous rendons ensuite jusqu’à Erbalunga sur la côte Est du Cap Corse et rejoignons ainsi la pluie que nous avions réussi à éviter jusqu’ici. Arrivés à Erbalunga, nous nous précipitons dans une brasserie afin de restaurer les estomacs affamés des petites et patienter le temps que la pluie s’estompe. Une bonne plâtrée de pâtes plus tard, nous ressortons sous une timide accalmie afin de se promener dans ce charmant petit port. C’est sans compter sur Ambre, qui privée de dessert, retourne illico presto dans le restaurant s’asseoir à notre table, attendant patiemment que le dessert arrive. J’ai presque honte… Je lui explique qu’elle a déjà mangé la part d’une adulte et personne n’a pris de dessert cette fois. Elle pleure, rechigne à partir et s’accroche au siège. Je lui promets une glace si elle accepte de partir de là et de se promener un peu dans le village. C’est bas, mais ça marche…

Nous arrivons donc à une mignonne petite plage de galets où Ambre s’éclate à lancer des cailloux dans l’eau. Alexia aussi apprécie de s’asseoir sur les galets afin de les étudier de près (et de les mettre à la bouche quand elle le peut). Surveiller les 2 filles, l’une qui mange les cailloux et l’autre qui ne demande qu’à se jeter tout habillée dans la mer, relève d’un grand art. Surtout que Flo est parti téléphoner pour son travail en s’exilant un peu plus loin. Je remets Alexia dans la poussette pour ne plus avoir qu’Ambre à surveiller, sinon je risque d’en perdre une… Une fois la conf call de Flo terminée, nous allons déguster la dite-glace promise alors que la pluie se remet tranquillement (mais sûrement) à tomber. Nous retournons ensuite à la voiture pour entamer le chemin du retour que nous ferons quasi-exclusivement sous la pluie ou dans les nuages. Quel temps ! Nous n’avons pas de chance cette année !

Revenus à la maison, nous relaxons un peu avec une Ambre de très bonne composition (Alexia l'est toujours, je ne le mentionne même plus !), malgré l’absence de sieste encore aujourd’hui (même la voiture n’a pas eu raison d’elle) et couchons les 2 filles pour profiter du coucher de soleil (évidemment, il fait beau encore le soir venu). Flo est contrarié par son boulot et a du mal à se détendre. Je m’occupe des filles pour le laisser régler ses affaires par mail. Même en vacances, il n’est pas tranquille ! Moi, j’ai mis tout le boulot sur off pour une fois, j’en avais besoin. Allez bonne nuit !


Journée pluvieuse et compliquée


8 mars

Nous nous réveillons sous un déluge de pluie avec un bel orage qui vrombit au-dessus de nos têtes. Ca ne nous empêche pas de prendre le petit-déjeuner dehors, abrités par notre terrasse, en admirant la pluie qui se fracasse devant nos pieds tout en la maudissant car elle va nous empêcher de visiter l’île de Beauté aujourd’hui. Ambre écoute le tonnerre gronder avec intérêt mêlé d’inquiétude mais elle est surtout ennuyée de ne pas pouvoir aller jouer dehors aujourd’hui. Du coup, elle réquisitionne Maman pour jouer dans sa chambre à toute sorte de jeux divers (docteur, dinette…) et hurle de désespoir dès que Maman émet l’envie de sortir de la chambre. C’est notre sanctuaire, elle en interdit même l’entrée à Papa ! Bon, comme je n’ai rien à faire d’autre ce matin sous cette pluie battante, je me prends aux jeux. Nous attendons patiemment que la pluie cesse pour au moins aller faire quelques courses en ville. Sous le coup de 10h30, il y a une accalmie. Nous sautons dans la voiture, avec une Ambre hurlant qu’elle voulait rester jouer avec Maman, en direction de St Florent pour faire le ravitaillement de courses. Autant dire que nous ne sommes pas les seuls à avoir eu la même idée. Nous nous retrouvons dans un supermarché ultra-bondé avec 2 petites filles hagardes pour lesquelles cette sortie n’a rien de très drôle. Les courses faites, nous rentrons bien vite à l’appartement pour déjeuner.

La sieste d’Ambre est comme d’habitude un véritable fiasco et seuls Flo et Alexia réussissent à dormir tandis que j’occupe Ambre avec la dinette. Par contre, dès que je veux m’éloigner un tout petit peu de ma fille, elle se met à hurler d'une façon hystérique qui nous laisse sans voix. Que se passe-t-il dans sa tête ? Je passe pourtant beaucoup de temps avec elle… Est-ce que j’en passe trop justement ? Je ne comprends pas bien… Elle est scotchée à moi comme une moule à son rocher encore plus que d’habitude. C’est étrange… Elle nous fait une véritable crise lorsque nous émettons le désir d’aller nous promener un peu dans les environs. Ca faisait longtemps qu’elle ne nous avait pas fait pareil cinéma ! Même la promesse de la plage ne lui fait ni chaud ni froid. Seule la perspective de sauter dans des flaques d’eau la fait accepter de nous accompagner. Ouf, il fallait la trouver celle-là ! Nous grimpons en voiture jusqu’au village de Farinole à quelques kilomètres en hauteur de chez nous d’où nous avons une belle vue sur la côte et les montagnes. La Corse rassemble si bien les 2 mondes : mer et montagne, en un ensemble parfait ! Nous ne trouvons malheureusement pas de flaques d’eau sur le chemin, l’eau sèche vite sous un soleil même timide !

Nous nous arrêtons aux alentours de Patrimonio, ville bien connue pour ses vignobles, afin de déguster chez une vigneronne quelques-uns de ses célèbres vins. Et oh miracle, il y a plein de flaques d’eau dans leur allée… On enlève direct le pantalon d’Ambre et la mettons en culotte pour qu’elle s’ébatte joyeusement dans de belles flaques de boue tandis que nous dégustons leur vin. J’oscille entre la vision de parents indignes ou de parents permissifs, mais je me dis que je m’en fous à ce stade, si elle ne hurle pas, on a gagné notre moment de dégustation de vins (on se contente de peu de choses en étant parents !). On regarde, attendris, notre progéniture se vautrer dans de superbes flaques de boue comme si c’était la dernière merveille du monde alors que c’est juste une môme capricieuse qui a eu raison de nous aujourd’hui. Ah là là… Je vous jure ! Faites des gosses !

Nous revenons ensuite à l’appart et descendons à la plage étant donné que le temps se stabilise un peu en mode grisaille (mais sans pluie). Ambre comme d’habitude finie en maillot de bain à moitié mouillée par la mer alors que le reste de la troupe reste en polaire, bien au chaud sur le sable. Nous ne rentrons pas trop tard, il fait quand même frisquet. Même Ambre accepte de rentrer sans rechigner (c’est pour dire comme il fait froid !). Elle saute sous la douche puis recommence ses jérémiades de « Je veux manger des pâtes » (alors qu’elle en a déjà eues ce midi), « Je veux jouer », «  Non, c’est Maman, pas Papa », « On joue dans ma chambre, pas dehors »… et j’en passe… Et ça finit en hurlements et en grosses crises de larmes si elle n’obtient pas ce qu’elle veut. Avec Flo, on se dit que faire de la route, ça permet au moins à Ambre de faire une sieste ! Qu’elle le veuille ou non elle finit toujours par tomber de sommeil et ça nous facilite grandement les fins de journée ! Demain, on roule, quel que soit le temps !

Je la fais manger tant bien que mal entrecoupé de grands sanglots, tandis que Flo s’occupe d’Alexia, et je couche Ambre à 19h, plus tôt qu’Alexia. Elle s’endort aussitôt, épuisée. Espérons qu’elle ne se réveille pas à 6h du mat demain ! Les parents profitent enfin de leur premier moment de calme depuis le lever du jour et nous octroyons un bon apéritif au coucher du soleil (il fait toujours beau le soir !) à coup de copa, de lomo, d’anchois et de vin blanc. Ouf, on souffle enfin ! Quelle journée de … parents épuisés !

Le Cap Corse


Le 7 mai

Nuit tranquille à part une intrusion d’Ambre dans notre chambre en plein milieu de la nuit qui s’est recouchée seule quand on le lui a demandé. On se réveille sous un ciel gris et maussade encore une fois. On n’a pas de chance avec le temps ! Au moins, il ne pleut pas.

Nous décidons de faire un petit tour au Cap Corse histoire de se promener étant donné que le temps n’amène pas à la plage. Nous prenons tout de même le seau et la pelle si toutefois le temps était meilleur ailleurs. Nous voici partis pour « quelques » lacets qui nous font grimper au Nord de la Corse, sous un ciel toujours aussi gris et bas. On ne voit pas grand-chose du paysage mais ce temps donne toujours un air un peu tragique aux contrées traversées, surtout que de nombreux mausolées culminent sur nombre d’entre elles. Sans parler des tours génoises qui donnent un air un peu austère aux villages accrochés aux montagnes. Seul le petit port de Centuri possède un charme fou même sans le soleil. Ce petit port de pêche est vraiment tout mignon avec ses restaurants appelant à la langouste à tous les coins de rue qui nous font saliver. Dommage, il est encore trop tôt pour manger !
Enfin, alors que nous passons de l’autre côté du Cap Corse (côté Est), les nuages se dissipent pour passer sans transition à un soleil tapant et aveuglant ! Quel drôle de pays ! Nous en profitons pour déjeuner dans un petit restaurant en plein air à Mancinaggio et je succombe à l’appel de la langouste qui me faisait déjà des clins d’œil dans son aquarium à l’entrée (à la grande fascination d’Ambre d’ailleurs !). Nous nous régalons dans ce restaurant qui allie calme et volupté à des mets raffinés et chers. Quel délice !

Nous nous rendons ensuite jusqu’à la plage de Tamarone, une magnifique plage de sable fin recouverte en grande partie d’algues, afin d’effectuer une petite randonnée dans le secteur sur le sentier des Douaniers. Ambre abandonne gentiment son seau et sa pelle le temps de la petite randonnée et nous lui promettons de prendre du temps à la plage à notre retour. La balade le long de la côte est charmante, avec de magnifiques points de vue sur le littoral, sur une église, sur un tour génoise… Ambre crapahute en descente avec moi, la plupart de temps en courant. Lorsque ça monte, elle va sur les épaules de son père, qui porte déjà Alexia dans le porte-bébé. Il est fort mon homme ! D’ailleurs, les autres randonneurs que l’on croise sont tous très impressionnés !

La randonnée terminée, nous nous posons sur le sable comme promis. Ambre se met rapidement en culotte et barbotte dans l’eau de mer sous un chaud soleil cette fois. Même Alexia trempera ses pieds, à sa plus grande joie ! Si j’avais pris mon maillot avec moi, j’aurais tenté la trempette moi-aussi, mais là, en culotte, je ne le sens pas. Ambre tombe dans l’eau plusieurs fois et finira complètement mouillée. Quelle téméraire celle-là ! Et quand il faut partir, évidemment, c’est le drame. On dirait qu’on l’ampute littéralement d’un bras. Elle est crevée en plus car pas de sieste, une rando où elle a bien marché et des jeux sur la plage, donc ça vire rapidement à l’hystérie. Nous la ramenons de force à la voiture et elle sombre aussitôt dans un lourd sommeil le moteur à peine allumé.

Nous rebroussons chemin, en repassant du côté Ouest du Cap Corse qui, contrairement à ce matin, est lui aussi illuminé par un beau soleil. Nous découvrons donc cette côte sauvage et accidentée (plus que la côté Est) et en prenons plein les yeux ! D’autant plus que les filles dorment, donc on peut se concentrer uniquement sur les paysages qui défilent sous nos yeux. C’est superbe ! Nous nous arrêtons peu car le temps passe et on veut revenir à l’appartement pour le diner des filles, mais profitons avec les yeux !

Les filles dormiront quasiment tout le trajet du retour et nous arrivons à la maison sous un magnifique soleil couchant, juste à temps pour faire manger les filles et les mettre au lit sans tarder. Facile pour Alexia qui tombe à peine la tête dans le lit parapluie, plus compliqué pour Ambre qui sort à peine de sa sieste… Mais elle finira par sombrer également, la journée étant riche en événements pour elle ! Nous dégustons une délicieuse côte de bœuf cuite au barbecue puis profitons du son des vagues alors que tout est calme autour. Quel magnifique endroit pour se reposer !

L’Ile Rousse


6 mai 2018

Nous nous réveillons d’une bonne nuit de sommeil entière (sans coupure nocturne des filles) sous un ciel maussade et une pluie fine digne de Normandie. Pourtant mister météo nous avait prédit un beau soleil aujourd’hui !

Nous décidons de nous rendre jusqu’à l’Ile Rousse, charmante petite ville à 50 km de là. Pas trop loin nous dirons-nous ! Sauf qu’avec les routes de Corse, nous mettons une bonne heure et demie avant d’y arriver. Ambre boude et fait la tête à cause des virages et de la longue route mais ne vomit pas, c’est déjà ça… Et pourtant, ça tourne ! Alexia est sage comme une image, comme d’habitude. Nous arrivons à l’Ile Rousse sous une pluie fine, qui ne nous a pas quittés. Du coup, ça perd un peu de son charme je pense. Nous montons dans un petit village en hauteur histoire d’avoir une belle vue sur la baie, puis redescendons essayer de trouver à manger dans la ville. Nous trouvons un charmant restaurant qui fait des spécialités corses et nous régalons de leurs mets. Ambre également d’ailleurs, figée devant un dessin animé qui passe à la TV commune. Ensuite, nous nous promenons un peu jusqu’au pied du promontoire extrême de « l’île », mais vu les nuages qui s’amoncellent, nous rebroussons vite chemin… et arrivons à la voiture juste à temps avant la grosse pluie. Ce n’est pas de chance tout de même un aussi mauvais temps ici ! Espérons que ça s’arrange !

Nous rebroussons chemin vers notre appartement sous un temps brumeux qui donne aux paysages un aspect fantasmagorique, puis arrivons chez nous avec une Ambre de meilleure composition qu’à l’aller. On a même eu le droit à des chansons de son cru qui nous ont bien fait rire ! Alexia a juste réclamé son biberon avant de chantonner avec sa sœur les refrains à coup de vocalises bien à elles…  Elle m’épate cet enfant ! A peine arrivés à l’appartement après toute cette route, Ambre ne nous laisse que peu de repos car elle a décidé qu’il fallait aller à la plage. Elle attend ce moment depuis ce matin la pauvre. C’est Maman qui s’y colle alors que le conducteur reste se reposer un peu de sa longue route tandis qu’Alexia entame sa sieste. Ambre, harnachée de son seau et de sa pelle, descend tranquillement jusqu’à la plage, en regardant à peine si je la suis. Arrivée à la plage, elle s’éclate sur le sable, enlevant petit à petit tous ses vêtements qui se mouillent les uns après les autres dans l’eau de mer, pour finir nue, devant les yeux éberlués des passants qui se promènent avec k-way et polaire. En effet, il crachine toujours ! Et ma fille est nue sur la plage… Tout va bien. Quand je lui demande de mettre un pull, elle court dans l’eau pour me signifier qu’elle n’a pas froid. Je lâche l’affaire, me disant que plus je vais insister, plus ce sera difficile de l’habiller. Tant pis pour la bronchite ! Après moultes châteaux de sable, lavage de pieds et de mains dans la mer (jusqu’à se mouiller entièrement vu qu’elle est tombée dans une vague), trempée des pieds à la tête par la mer et la pluie, elle daigne enfin rentrer juste au moment où son père arrive avec Alexia. Tant pis, on rentre tous, Ambre va nous faire une angine à ce rythme-là ! Elle file sous une douche chaude si bien qu’on devra la sortir sous un hurlement de « Non, je ne veux pas sortir, laissez-moi tranquille ! » à nous percer les tympans. Charmant bambin ! Elle est apparemment si sage avec d’autres que nous ! Sniff…

Nous finissons la journée sous un beau coucher de soleil (il était temps) avec une Ambre couchée tôt car pas de sieste aujourd’hui et une Alexia toujours aussi ponctuelle et docile ! L’apéro des parents ponctué de saucissons corses est un délice ! Il faut au moins ça pour nous remettre ! Allez bonne nuit !


Arrivée en Corse


5 mai 2018

Hier au soir, nous sommes montés sur un bateau en partance pour la Corse afin de passer une semaine de vacances du côté du Cap Corse. Nous avons récupéré les filles gardées par Dadou et Manou durant une semaine à St Cyr sous un soleil plutôt timide (en fait, ils étaient carrément sous la pluie, ce qui est dommage quand on loue un appart en bord de mer…). Les filles ? Et oui, nous sommes dorénavant 4 à voyager ! Alexia nous a rejoints en août dernier, à notre plus grande joie, et nous faisons chaque jour de plus en plus connaissance avec une petite fille tout joyeuse, calme, posée… tout le contraire de sa grande sœur en fait ! Du haut de ses 9 mois, je l’appelle « bébé sourire » car elle a toujours le visage qui s’illumine quand il voit une personne connue, sa petite fossette droite s’éclairant tout comme ses beaux yeux bleus-gris (comme sa maman !). Elle me fait fondre ! Ambre est quant à elle, toujours survoltée, prête à faire 400 bêtises à la minute, te réclame un câlin dans le but de gagner un peu de temps sur une tâche qu’elle n’a pas envie de faire…. Elle est drôle, déconcertante, amusante et tellement aimante ! J’adore mes 2 filles, aussi différentes soient-elles !

Donc, nous sommes montés avec la voiture, à bord du Corsica Linea, un énorme bateau flambant rouge avec une Ambre ayant hâte de découvrir son nouvel environnement. Pas facile pour les 2 filles, elles n’ont même pas eu le temps de passer une nuit à Marseille qu’elle reparte aussitôt pour de nouvelles aventures ! Mais elles ont l’air plutôt ravies pour le moment. Garés dans le parking du bateau, nous allons découvrir notre cabine, harnachés comme des baudets avec notre lit parapluie, la poussette, le pique-nique et le sac (énorme !) pour la nuit… sans oublier les 2 filles évidemment ! La cabine avec ses 2x2 lits superposés ne nous parait pas bien grande, surtout qu’il va falloir monter un lit parapluie au milieu ! Mais la fenêtre sur l’extérieur est d’une taille tout à fait correcte, ce qui nous donne l’impression de respirer un peu.

Nous partons prendre un apéro de vacances et donner à manger à Alexia au salon. Ambre dévore le pique-nique prévu pour elle et Alexia ne se fait pas prier non plus pour manger son repas. Elle a bon appétit depuis quelques jours et c’est tant mieux ! Elle a plutôt un petit gabarit de nature… Pour coucher les filles, c’est ensuite tout un folklore… Enfin surtout pour coucher Ambre. Alexia s’endort rapidement tandis qu’Ambre fait la java jusqu’à 22h, excitée comme une puce de dormir en famille dans la même chambre, sur un bateau tanguant légèrement. Bref, nous finissons par tous sombrer…

Le lendemain matin, évidemment l’appel à nous réveiller sonne comme une agression (il est 5h30…). Nous débarquons dans une petite heure, il faut nous préparer. Ambre a du mal à se lever alors qu’Alexia est déjà tout sourire dès potron-minet. Nous prenons un rapide petit –déjeuner et sortons du bateau avec la voiture pour découvrir Bastia… sous la pluie ! Nous ne resterons pas dans cette ville sans grand charme apparent et prenons la route pour St Florent, petit village portuaire à priori plutôt mignon. Nous n’avons pas fait 15 minutes de voiture qu’Ambre rend tout son petit-déjeuner (fait quasi exclusivement de galettes bretonnes) au 6ème virage… Elle en met partout, sur son doudou, sur ses vêtements, dans la voiture… La pauvre est recouverte de vomi ! Nous la changeons rapidement tout en essayant de ne pas la mettre sous la pluie trop longtemps (heureusement j’avais des vêtements de rechange à portée de main) et repartons trouver un endroit où elle puisse marcher un peu prendre l’air. Nous arrivons rapidement à St Florent et cherchons un café pour nous mettre à l’abri de la pluie. Un café pour nous et un jus de fraise pour Ambre plus tard, elle a retrouvé le sourire et admire un bel arc-en-ciel créé par un timide soleil pointant son nez.

Enfin, la pluie s’arrête et nous commençons à apercevoir un peu de paysage autour de nous. C’est en effet très beau, très verdoyant… Nous faisons le tour du petit port et de la citadelle avant de nous rendre à la location, qui accepte de nous accueillir plus tôt que prévu (heureusement, nous suffoquons dans cette voiture à cause de l’odeur de vomi !). Nous découvrons un charmant appartement, avec 2 chambres, une cuisine, une belle terrasse avec vue sur la mer et d’où on entend le bruit des vagues se fracassant sur le sable… C’est superbe ! Nous nous installons et Flo part avec Ambre faire des courses tandis que je m’occupe d’Alexia.

Une lessive et un repas plus tard, Alexia et Flo partent se reposer tandis qu’Ambre et moi jouons ensemble (en fait au début ce devait être Ambre et Alexia qui devaient faire la sieste…). Une fois tout le monde réveillés (Flo a été le dernier), nous partons déguster un peu de vin dans des caves environnantes. Ambre sombre dès la 1ère vitesse enclenchée… Quelques verres de vin plus tard et quelques bouteilles achetées, nous revenons à la plage jouxtant notre appartement afin que les filles puissent en profiter un peu (pas très drôle pour elles les caveaux de dégustation…).

Nous retournons ensuite à l’appartement donner à manger à tout le monde. Alexia s’endort ensuite sereinement sans problème. Ambre quant à elle ne veut pas dormir seule, ne veut pas dormir tout court en fait. C’est toujours compliqué de la faire dormir, qu’elle soit chez elle ou non. Je me rappelle en Corse alors qu’elle avait le même âge qu’Alexia : je mettais minimum 30 minutes avant de réussir à l’endormir… et il fallait que je reste à côté. En fait, ça n’a pas trop changé pour Ambre ! Alexia est surprenante par son adaptabilité. Où qu’elle soit, ça lui va et elle n’est pas difficile ! Allez, les parents profitent d’une bonne pietra devant le coucher du soleil avant de s’endormir au son des vagues chantantes…