Croisière dans les îles tropicales

25 juin 2009

Réveillés à 7h du matin, nous profitons du copieux petit déjeuner de l’hôtel avant notre départ en excursion. Vers 8h30, le guide vient nous chercher en minibus à l’hôtel puis nous passons prendre d’autres clients dans différents endroits de la ville avant de partir véritablement vers la petite ville de Itacurussa, située à 1h de route à peu près de Rio.

En chemin, Max ne perd pas ses habitudes de guide et discute avec les touristes, parlant anglais avec le couple d’Australiens et espagnol avec le couple venant de Catalogne. Il aime tellement son métier qu’il ne peut pas s’en empêcher même si, cette fois, ce n’est pas lui le guide de l’expédition, il est là en simple touriste. Je me moque gentiment de lui, en lui disant qu’il n’arrive pas à décrocher du travail, même en vacances et nous rions de cette situation cocasse.

Nous arrivons au petit port de Itacurussa, un joli petit village bien éloigné du tumulte de Rio. Le bateau qui nous attend est vraiment beau, nous ne manquerons pas de place à l’intérieur vu que nous sommes seulement un petit groupe aujourd’hui. Tant mieux! Nous partons en direction des multiples îlots que nous apercevons au loin. Encore une fois, me retrouver sur un bateau voguant sur l’océan me procure le plus grand des bonheurs. Peu importe l’excursion, ce que nous allons voir ou pas, je suis déjà aux anges! Je crois que je suis une fille de la mer…

Nous admirons de nombreuses criques cachées au détour d’une petite île ensevelie par la forêt primaire. Le contraste avec la grande ville polluée et tapageuse qu’est Rio est saisissant. Assise sur la poupe du bateau, cheveux au vent en regardant ce paysage idyllique défiler devant moi, je repense à ces derniers jours peu communs, à ces différences flagrantes de chacune de mes découvertes: New-York, d’une part, cette ville où tout est permis, où l’imagination (et peut-être la folie?) des hommes n’a plus de limites et où les gens oublient de vivre en se perdant dans le travail et le pouvoir; Rio, d’autre part, une ville impersonnelle également mais d’un tout autre genre avec une énorme inégalité entre pauvres et riches qui crée de nombreux problèmes sociaux. Et me voilà maintenant en pleine nature, sur un bateau à admirer les îles tropicales brésiliennes. Sans commune mesure, je me sens bien plus à mon aise ici, sur l’eau, à me recharger d’énergie en communiant avec la mer, les arbres, la terre, le vent… Beaucoup de choses envahissent mes pensées depuis quelques jours, le temps d’un changement radical de vie est peut-être en train de se dessiner pour moi. Tous ces voyages et les événements récents me font prendre conscience qu’il serait temps de bouger, de bifurquer sur un autre chemin de vie. C’est encore confus dans mon esprit mais il y a du changement dans l’air pour septembre prochain! A suivre…

Le temps commence à sérieusement se couvrir et une fine pluie vient même troubler le charme des lieux. Pour ma part, je prends ça avec enthousiasme et humour, les paysages sont toujours là et tant que je suis sur le bateau, tout est parfait. Max est d’accord avec moi et nous profitons ensemble de cette belle navigation. Nous entamons même quelques pas de samba sur le pont sous la pluie! Les autres touristes, emmitouflés sous leur pull et leur veste, la mine boudeuse, n’ont pas l’air d’apprécier autant ce changement de météo. Bah, c’est l’hiver ici au brésil, 19°C en plein milieu de la saison hivernale, je trouve ça bien! Ils n’ont jamais vécu l’hiver canadien tous ces gens-là…

Nous amarrons sur une île pour déjeuner. Le buffet est excellent et le pudding à la noix de coco encore plus. Bon, là il pleut vraiment à verse. Nous abandonnons l’idée de nous baigner, non pas à cause de la pluie mais plutôt de la température et nous profitons de ce moment pour discuter et échanger avec les autres convives. La pluie se calmant un peu, nous repartons avec le bateau continuer notre navigation à travers les îles. Nous revenons ensuite au petit port puis reprenons le bus en direction du retour. Fatigués par la journée, nous nous endormons tous durant le trajet. Ce fut une très belle sortie, j’ai beaucoup aimé pour ma part!

Revenus à l’hôtel, nous nous reposons un peu avant d’aller manger dans un petit restaurant à côté de l’hôtel. C’est d’ailleurs là que nous apprenons le décès de Mickaël Jackson, véritable icône mondiale. Bizarrement, ça m’a rendue un peu triste… Nous hésitons à finir la soirée dans un club de musique mais la fatigue aura raison de nous et nous décidons de rentrer à l’hôtel nous coucher.

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