Route des Mamelles et retour en France !



Le 5 janvier 2013

J’ai un mal fou à me réveiller ce matin, j’ai l’impression qu’il est encore archi tôt alors qu’on frôle les 8h30. Bon allez, je me secoue ! C’est notre dernier jour en Guadeloupe, il faut qu’on en profite un maximum !

Après notre petit-déjeuner habituel, nous entamons le nettoyage de notre chambre (c’est un gite, le nettoyage est à notre charge). Hop, tout est vite propre, les affaires emballées, on part en direction de la plage de Malendure où apparemment il est possible de voir les tortues de la plage (ce que nous ne savions pas la dernière fois).

Arrivés sur place, nous enfourchons nos palmes, masque et tuba et partons en direction du rocher « à tortue ». En effet, il ne se passe pas 5 minutes avant que nous en apercevions une grosse nageant tranquillement sous nos yeux ébahis ! Moi qui rêvais d’en voir, je suis aux anges ! Sans être le moins du monde gênée par notre présence, elle évolue gracieusement dans l’eau, remontant de temps en temps à la surface pour respirer. Nous la quittons et continuons à admirer les bancs de poissons divers, les coraux en forme d’amphore… C’est bien plus impressionnant ici qu’il y a 3 jours sur l’île de Cousteau ! Par contre, nous ne nous sommes pas aperçus qu’on était portés par le courant jusque-là… Maintenant, en sens inverse, il faut palmer à contre-courant ! Heureusement il n’est pas très fort, mais c’est une sacrée rééducation pour mon genou encore ! Ouf, ça y est, nous sommes revenus à la plage d’où je ne bougerai plus. Flo y retournera et verra 4 tortues de plus ! C’est un vraiment un bon endroit pour les observer. Il fait une chaleur torride à rester sur la plage en plein soleil, nous battons en retraite dans un petit restaurant qui ne paie pas de mine, mais aura l’avantage d’être rapide, délicieux et pas cher ! Mes écrevisses sont divines ! Et pour 8€, j’aurais tort de m’en priver… Dommage qu’on découvre ce bijou le dernier jour de nos vacances !

Nous voici repartis pour effectuer la traversée la traversée de l’île par la route des Mamelles, une route paraît-il sublime. Etant donné que je n’ai pas vu beaucoup de fleurs lors de notre randonnée, je tanne Flo pour qu’on s’arrête dans un jardin botanique. Nous tombons sur le parc des Mamelles qui se dit aussi zoologique et décidons d’aller y faire un tour. Le parc est intéressant, mais on y va surtout pour les animaux, moins pour les fleurs… Tortues, iguanes, jaguar et j’en passe…. Beaucoup d’animaux des Caraïbes et de Guyane. Les fleurs que nous apercevons sont celles que nous avons vues dans la jungle, il y en assez peu au final. Par contre, nous tentons l’expérience de traverser la canopée à 100 mètres du sol sur des ponts suspendus alors que la pluie se met à déferler sur nous à plein seaux. C’est magique de voir la jungle d’en haut, alors que nous marchons à travers la cime des plus grands arbres ! Un très bon moment…

Par contre, il pleut de plus en plus, nous courons vers la sortie étant trempés de la tête aux pieds. Quelle île étrange où on y brûle sur ses plages et où on se gèle dans sa jungle… Sans parler de tempêtes en haut de ses volcans ! Nous continuons la route sinueuse qui traverse l’île jusqu’à la cascade des Écrevisses accessible facilement par un ponton de bois. Évidemment, nous retrouvons la moitié de l’île à cet endroit très touristique, ce qui le rend beaucoup moins charmant. Je m’y baigne toutefois, souhaitant surtout me laver du sable de la plage de ce matin pour le vol de retour de ce soir sur Paris. Elle est fraiche et me fais le plus grand bien. Flo ne m’accompagne pas cette fois et me regarde, amusé.

Allez, on s’en va, il y a définitivement trop de monde ici ! Après une courte visite du village de Petit-Bourg, sans grand intérêt bien qu’authentique je pense, nous continuons vers le jardin floral de Valombreuse, ayant une heure à tuer avant notre rendez-vous à l’aéroport pour rendre la voiture. Il pleut de nouveau mais sommes déjà complètement trempés alors peu importe. Le jardin s’avère un régal pour les yeux, des arbres fruitiers multicolores parsèment ce jardin parfaitement bien entretenu. Vraiment, nous sommes heureux d’avoir atterri ici presque par hasard !

Bon, il est temps de partir en direction de l’aéroport, après avoir lavé la voiture aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur (ils ne rigolent pas sur la propreté du véhicule ici), nous attendons le loueur à l’endroit convenu. Il récupère son bien sans poser de problème, parfait !

Grâce au statut VIP de Flo, nous ne faisons pas la queue comme tout le monde (et il y a un monde fou!) mais passons dans une file prioritaire pour enregistrer nos bagages. La classe ! Encore une fois, en guise de salle d’embarquement, nous avons le privilège d’attendre dans le salon d’Air France où règne une calme olympien. Des fruits, petits légumes et sandwichs sont mis à disposition gratuitement ainsi qu’une dégustation de rhum… Nous en prenons un verre sans abuser, ça ferait désordre dans l’avion… Quel plaisir d’avoir l’opportunité d’attendre dans ce salon même si ça me parait bien inégal pour les autres passagers qui attendent dans une salle d’embarquement bruyante et bondée. Mon univers jsuqu’ici…

Ca y est, on peut embarquer dans l’avion en direction de la Métropole, d’abord Paris, puis Marseille. Un retour à la vie quotidienne, au travail, mais aussi aux amis, à mon appartement, au kiné (oh non, pas lui!). Allez courage !

Pour un bilan de la Guadeloupe, j’ai peur de ne pas être très objective. La Dominique avant mis la barre tellement haute que la Guadeloupe nous a paru un peu plus terne à côté, moins authentique, plus occidentalisée. Les chemins sont plus balisés, les touristes plus nombreux, l’aventure se trouve moins à tous les coins de rue ! Mais ça reste tout de même une très belle île où on y mange bien, avec des plages idylliques et des fonds marins extraordinaires ! Les Guadeloupéens sont adorables mais il y a juste un peu trop de Métropolitains… J’ai trouvé que la proportion de Noirs versus Blancs n’étaient pas aussi élevés que je le pensais. A moins qu’on soit vraiment tombés sur une période tellement touristique que les vacanciers prennent toute la place ! Bref, la Guadeloupe durant 3 jours, c’était parfait, la Dominique durant 5 jours, encore mieux !

Notre retour en métropole se déroule sans encombre, je réussis même à dormir durant le vol, ce qui est rare chez moi. Nous retrouvons la grisaille de Paris sans grand émoi, puis le soleil de Marseille avec plus de baume au cœur ! Ca y est, les vacances sont finies ! Je tiens spécialement à dire à Florian que j’ai passé d’excellentes vacances en sa compagnie, nous avons la même façon de voyager et j’en suis ravie ! J’espère qu’on fera beaucoup d’autres voyages ensemble ! Ça nous a rapproché encore plus et il a été vraiment attentif à moi tout le long. Un grand merci !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire