5 avril 2009
La nuit est un peu courte, nous nous réveillons vers 7h et Max m’emmène rapidement dans la boulangerie d’hier prendre un bon petit déjeuner. Nous allons ensuite chercher le Français à son hôtel. Il travaille pour une agence de voyage française et est intéressé pour prendre l’agence de Max en partenariat. Il veut visiter son bateau avant de décider et discuter un peu avec lui. J’apprends alors que Max possède un deuxième bateau plus petit que celui où j’ai voyagé, destiné à deux ou quatre personnes. Une sorte de voyage privé. Nous le visitons ensemble, c’est la copie miniature du gros bateau que je connais.
Le Français ne parlant pas anglais, je suis chargée de faire la traductrice entre Max et lui, ce qui m’amuse beaucoup vu que ça se fait dans la simplicité et la bonne humeur. Ils se seraient débrouillés sans moi avec l’espagnol du Français et le peu de français que connaît Max, mais c’est plus simple que je traduise. Je passe un bon moment en leur compagnie, vantant les services de Max au Français comme si je faisais partie de son équipe depuis longtemps. Je me suis peut-être découvert un travail, qui sait ? Nous raccompagnons le Français à son hôtel visiblement satisfait de son entrevue avec Max.
Nous courons ensuite à l’hôtel de notre groupe américain qui repart ce matin au Nouveau Mexique. Nous les aidons à mettre tous les bagages dans le minibus puis les suivons en voiture jusqu’à l’aéroport. Vannetta n’a pas l’air contente du comportement des adultes du groupe qui n’ont pas l’air reconnaissants du merveilleux voyage qu’il leur a été offert de vivre. Visiblement, elle est aussi déçue parce qu’elle a un amant ici, à Manaus, qui n’a pas pris le temps de la voir hier soir. Je pense que c’est surtout ça qui la contrarie. Ils partent tous enregistrer leur bagage et ne ressortent pas nous dire au revoir. Bon, tant pis !
Après toute cette course, Max me propose de passer à la clinique pour regarder ma tête. J’accepte avec plaisir, ça m’inquiète un peu cette histoire. Nous passons à la clinique des maladies tropicales mais ils ne veulent pas me recevoir, considérant mon cas comme trop bénin. Ils ne traitent que les maladies graves et urgentes. Bon… Nous passons ensuite dans un hôpital public, mais la queue monstre qui attend nous dissuade de rester. Max me propose de m’emmener dans une clinique privée que je devrai payer, mais ça sera immédiat. Allez, on y va.
En effet, je passe immédiatement, pour la modique somme de 80$… Le médecin me regarde rapidement le crâne, puis me donne une prescription pour des antibiotiques et me conseille de placer un coton d’eau chaude dessus le plus souvent possible. Tout ça pour ça ! Max est déçu également du diagnostic. Il me déconseille de ne pas prendre les antibiotiques, en m’avouant qu’il me les a prescrits histoire de justifier l’argent que j’ai donné pour la consultation. Je suis d’accord avec lui, j’ai la même impression. Bon, ça ne nous aide pas beaucoup tout ça. Nous laissons tomber pour le moment, nous sommes épuisés par notre matinée chargée. Max m’emmène manger dans un chic restaurant avec vue sur la rivière, puis nous retournons chez lui faire une sieste réparatrice. Nous dormons deux bonnes heures, ce qui nous redonne un peu d’énergie pour le reste de la journée qui n’est pas finie.
Max veut me faire profiter encore un peu de la région avant mon départ. Il souhaite me faire découvrir la région des cascades de Presidente Figueiredo. Nous voici donc partis en voiture, dans la nuit tombante, en direction de cette petite ville qui se situe à deux heures de route de Manaus. Nous sommes dimanche soir et l’endroit est normalement bondé le week-end, les Brésiliens aimant se détendre dans l’eau des rivières. Ce soir, c’est totalement désert, nous avons la ville pour nous ! C’est d’ailleurs tellement vide que nous avons du mal à trouver une pousada (hôtel) d’ouverte. Mais Max connaît le coin comme sa poche, et il nous dégote un hôtel avec un immense jardin près d’une rivière. Nous partons ensuite dîner dans un restaurant d’un ami de Max qui ouvre spécialement pour nous. Nous sommes les seuls touristes dans cette ville ! Max m’a préparé une surprise et sort de je ne sais où une bouteille de champagne fraîche pour accompagner notre délicieux poisson. Moi qui adore le champagne, il ne pouvait tomber mieux ! Nous discutons de nos vies durant tout le repas, mon anglais semblant s’améliorer au fur et à mesure que mon verre se vide. Nous rentrons nous coucher, demain on doit se lever tôt pour admirer les cascades de la région.
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