16/08/2013
Ce matin, nous partons voir les
baleines ! Après un copieux petit déjeuner de pain, crêpes, confitures,
beurre et miel, nous grimpons dans une pirogue à moteur accompagnés de deux
Malgaches, le « commandant » et le second, et partons à la recherche
de ces grands cétacés. Nous sommes les seuls touristes dans cette pirogue à
notre grande joie ; nous en apercevrons certaines, bondées, avec 10 à 15
touristes dedans, serrés comme des sardines. On file à travers les vagues à
pleine vitesse, tout en scrutant l’horizon pour apercevoir un souffle de
baleine. Après quelque temps, alors que je commence à désespérer d’en
apercevoir, nous en voyons une, entourée d’ailleurs de plusieurs autres
pirogues de touristes. Ça fait beaucoup de monde autour d’elle tout ça !
Nous apercevons son dos, ses nageoires qu’elle sort de temps en temps
lorsqu’elle batifole dans l’eau peu profonde. C’est superbe, mais je
m’attendais tellement à la voir sauter ! A chaque fois que je vois des
baleines, j’espère retrouver la même sensation que j’ai vécue en Argentine avec
ces grands cétacés jouant avec le bateau, sautant partout à quelques mètres de
nous. Mais je suis toujours un peu déçue de ne voir rien d’approchant même un
chouia de cette expérience unique. Enfin, c’est quand même beau à voir, il ne
faut pas exagérer ! Mais la foule de pirogues qui suit au plus près dès
qu’une baleine pointe le bout de sa dorsale me gâche aussi un peu le plaisir.
Je pense vraiment qu’on la dérange avec autant de bruits de moteur autour
d’elle et je n’aime pas ça.
Après trois bonnes heures d’observation des
baleines, nous mettons le cap sur une petite île vierge, se trouvant en face
d’Anakao : Nosy Ve. Une fois sur place, on nous installe à l’ombre puis,
tandis qu’ils préparent le « pique-nique », comme ils l’appellent, on
nous encourage à nous baigner. L’eau est tellement belle et limpide, on ne se
le fait pas dire deux fois ! Par contre, elle est toujours aussi fraîche.
Gla gla ! Après ce bain rafraîchissant, nous partons nous promener dans
cette petite île paradisiaque, foulant le sable fin tout en admirant la variété
de bleus que nous offre l’océan indien. Le temps semble s’arrêter ici, nous ne
faisons pas grand-chose et c’est parfait ainsi. Moins nous en faisons, et moins
nous avons envie d’en faire ! Même Flo qui est plutôt du genre actif
d’habitude se laisse aller à cette douce léthargie et a l’air de s’y complaire.
Le déjeuner est servi ! Alors que nous
nous attendions à quelques sandwiches aux légumes, on nous sert un énorme
poisson tout frais pêché accompagné de riz ! C’est une bonne
surprise ! Nous dévorons le poisson, arrachant avidement sa chair goûteuse
avec les doigts. Délicieux ! Ils nous encouragent à faire du snorkelling
dans les environs mais s’aperçoivent qu’ils n’ont pris qu’un seul jeu de palmes,
masque et tuba. On emprunte un masque à des pêcheurs et nous voici sous l’eau,
Flo me laissant galamment le tuba et les palmes. Toutefois, on ne voit pas
grand-chose sous l’eau et de forts courants me mettent rapidement mal à l’aise.
Je n’ai pas encore assez de force dans mon genou droit pour palmer correctement
contre le courant. Je laisse le matériel à Flo et l’attends sur la plage.
A son retour, nous partons à pied en
direction de l’autre bout de l’île, qui constitue le seul lieu de nidification
de l’oiseau à queue de paille, un oiseau tout blanc, au bec et à la longue
queue rouges. Nous apercevons vite les mères et leurs petits dans les fourrés,
ils ne sont nullement effrayés par notre présence.
Il est ensuite temps de repartir sur notre
pirogue. Le vent s’est levé et elle peut naviguer avec la voile plutôt qu’à
moteur. Génial ! C’est magnifique de voguer ainsi, sans bruit, juste au
gré du vent, tout en écoutant le son des vagues. Nous sommes vite arrivés à
notre hôtel, ça a comme un goût de trop peu… A refaire !
L’après-midi passe nonchalamment à se reposer
au bord de la mer. Comme hier, nous avons droit à un superbe coucher de soleil
sur la mer (sans rayon vert malheureusement…) tout en sirotant un excellent jus
de fruit. Nous marchons ensuite jusqu’au village à la nuit tombée pour
retrouver notre restaurant de
langoustes. Cette fois, nous avons même droit à une demi-langouste de plus
qu’hier chacun ! On commence à être connu ! On se régale encore une
fois seuls dans ce petit restaurant du bout du monde… Nous revenons à notre
hôtel en marchant sur le sable. Il est facile ici de vivre sans chaussures, on
s’y habitue bien ! Je m’endors comme une masse, fatiguée de ne rien faire.
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