Petit tour dans Tana et puis s’en vont…

23/08/13
  
    Ah que c’est bon une vraie grasse matinée ! Rien ne presse aujourd’hui, notre avion part à 1h du matin cette nuit pour la France.

  Après un petit déjeuner frugal à cause d’un mal de ventre persistant, nous rangeons nos affaires et les laissons à l’hôtel dans un local. De nouveau dehors, nous sommes assaillis par le bruit, les odeurs, et j’avoue que la tête m’en tourne un peu. Flo s’en aperçoit et on s’arrête aussitôt dans un petit hôtel au jardin calme et verdoyant pour que je reprenne un peu de couleurs. Le coca me redonne vie… C’est intense, Tana !
  Bon, après ce petit repos, nous retentons une seconde fois notre assaut dans les rues de la ville, avec plus de succès cette fois, même si ça ne reste pas facile de slalomer entre les voitures qui nous frôlent d’un peu trop près. On trouvait justement que la conduite était très civilisée dans le reste du pays, mais ça exclut Tana ! Même les taxis-brousse conduisaient plutôt prudemment sur la RN7 !

  Nous grimpons jusqu’au Palais de la Reine où nous sommes assaillis par les guides qui veulent nous le faire visiter, ce qui a le don de tellement nous déplaire que nous passons à côté sans y pénétrer ! Non mais… Nous redescendons ensuite jusqu’à l’Avenue de l’Indépendance, où nous retrouvons de multiples badauds qui grouillent autour d’un marché étalé à même le sol. Alors que nous remontons vers la gare, de jeunes garçons me tendent un chapeau pour faire la manche tout en me bousculant au passage. Rapidement, je mets la main sur la pochette de mon appareil photo qu’ils étaient en train de me voler tandis que mes yeux étaient attirés par le chapeau. Les sacripants ! Je n’ai pas eu le temps de leur crier dessus, ils ont déjà disparu ! Il était vraiment moins une, j’ai eu chaud ! Même prévenue et attentive, j’ai failli me faire avoir. Flo a sa poche de pantalon ouverte mais ils n’ont rien pris non plus. Dire que toutes les photos du voyage ont failli partir en fumée ! Ouf…

  Nous nous remettons de nos émotions au café de la gare, un petit havre de paix dans un joli jardin. La gare, qui n’accueille plus aucun train, s’est agréablement reconvertie ! Revigorés, nous prenons un taxi jusqu’au marché de la Digue, connu pour son artisanat local. En effet, les boutiques sont charmantes, il y a très peu de monde (en fait, nous sommes les seuls touristes et donc les seuls clients potentiels) mais on ne se fait pas pour autant harceler par les vendeurs. Il y a de tout ici : des bouliers, des statuettes, des avions en canettes recyclées, des pierres précieuses, des tableaux… Bref, on fait quelques achats dans une ambiance calme et décontractée, ce qui nous convient bien. Flo m’apprend à marchander sévère et j’assimile petit à petit, n’étant pas très à l’aise pour ça de façon innée.

  Nous revenons ensuite à l’hôtel nous reposer au calme près de la piscine en attendant de dîner. Les heures s’étirent lentement quand on ne peut que rester sur une chaise à attendre. L’heure du dîner arrive enfin mais je n’ai pas faim, j’ai sommeil et mal au ventre ! Je me contente d’un petit plat tandis que Flo se gave de foie gras et de zébu (ce que son ventre lui fera regretter plus tard malheureusement). Le taxi nous emmène ensuite, (en croisant des dizaines de prostituées dans les rues à 21H) à l’aéroport bien en avance, mais bon, au moins dans la salle d’embarquement on peut s’allonger sur les sièges. Grâce à la carte Gold de Flo, on passe tous les enregistrements et douanes à la vitesse grand V, et je m’allonge dans la salle d’embarquement, épuisée ; je m’endors aussitôt. Je me réveille juste au moment où il  faut embarquer, vers 1h du matin, pour me rendormir aussitôt dans l’avion… Moi qui ai un mal fou d’habitude à dormir dans les transports ! Je devais vraiment être fatiguée et un peu patraque.


  Du coup, le vol se passe très rapidement pour moi tandis que Flo lutte un peu contre son mal d’estomac. Arrivés à Paris, sous un ciel gris et pluvieux, nous effectuons la correspondance pour Marseille.

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