Le 4 octobre 2009
J’accueille le réveil à 5h du matin avec plus de difficulté que d’habitude, j’en ai un peu marre de me réveiller à l’aube. Je me lève toutefois docilement pour aller effectuer mes 3h de méditation matinale, entrecoupées d’un petit déjeuner et d’un seva épluchage de légumes cette fois. C’est un peu moins drôle que de désherber le jardin, mais bon…
A midi et demi, notre session intensive de méditation et de silence se termine par ce qu’ils appellent une cérémonie finale. Mais au Japon, à la façon indienne, on ne célèbre pas ça avec des trompettes et des danses folkloriques où tout le monde se serre dans ses bras… Ca reste très formel, très sérieux et rigide, avec juste quelques coups de gong en plus. Mais ça y est, nous avons de nouveau le droit de parler ! Je ne sais pas si je suis contente ou non en fait. J’aimais être dans le silence, et le brouhaha des convives, en particulier l’Allemande bavarde, est assourdissant. Mais ça fait du bien de s’exprimer tout de même. J’en profite, maintenant que je peux parler, pour demander comment on peut se rendre à Pondichéry d’ici. On m’apprend qu’il y a un bus de nuit qui part direct d’ici mais qu’il faut le réserver à l’avance dans une agence. Depuis quand faut-il réserver les transports en Inde ? Je ne suis pas habituée à ça… Bon, il faut que je me rende cet après-midi à Kodaikanal pour prendre mon billet alors que tout le monde part se promener en montagne… Tant pis !
Je me rends en taxi en ville mais, à mon grand désarroi, le bus de demain est complet ! Je ne peux partir que le surlendemain. Bon, soit ! Ce n’est pas si terrible de rester au paradis encore un jour de plus, si ce n’est qu’ils se lèvent un peu trop tôt pour moi… Je pars ensuite me promener sur un petit chemin, loin du bruit assourdissant de la ville, d’où la vue sur les montagnes environnantes est superbe.
De retour au centre zen, Claudine, la Française d’Auroville, vient d’apprendre que son fils est très malade et elle décide de partir dès ce soir le rejoindre au lieu de demain. J’en profite pour lui racheter son billet de bus pour demain, en espérant pouvoir me faire rembourser le mien ! J’espère que son fils va s’en sortir… La soirée passe tranquillement et je pars me coucher vers 20h30.
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