Le 10 octobre 2009
Cette fois, je me réveille à temps pour aller méditer au Matrimandir. J’y vais seule, James préférant dormir ce matin. Comme c’est ma deuxième fois, j’ai droit à 50 minutes de méditation et non à 15 comme hier ! Youhou… Après le même cérémonial que la veille, je pénètre la première dans cette grande salle de marbre blanc un peu austère et mystique mais remplie d’énergie. Le soleil est au rendez-vous ce matin et projette ses rayons lumineux à travers cette énorme boule de cristal, ce qui a un effet totalement hypnotisant pour moi. J’aperçois même les nuages se refléter dans le globe, j’ai l’impression d’admirer notre planète Terre à petite échelle… C’est magnifique ! Encore une fois, ma méditation est intense et profonde, je me perds dans ma dimension intérieure, perdant la notion du temps qui passe. Je ressors un peu hagarde mais en éprouvant un grand sentiment de plénitude et je rejoins James à la guest house pour préparer notre départ et retour à Pondichéry.
Un peu de marche jusqu’à l’office du tourisme et une demi-heure de rickshaw plus tard, nous voici revenus à Pondichéry dans une guest house simple mais propre, découverte par James lors de sa dernière venue ici. Nous nous installons dans la chambre puis tombons nez à nez avec un Maghrébin singapourien plutôt bavard qui nous saute dessus littéralement et se joint à nous sans vraiment nous demander notre avis. Sa volubilité me refroidit d’abord un peu mais il s’avère en fait être un compagnon fort sympathique et vraiment drôle. Nous nous amusons ensemble du trio peu conventionnel que nous formons: un Maghrébin venant de Singapour et ressemblant à un Sikh avec son turban dans les cheveux et sa longue barbe noire, un Anglais habitant au Pays de Galles portant fièrement un chapeau de cowboy en tout temps et arborant un immense tatouage en forme de phénix sur le bras, qui ne passe pas inaperçu auprès des Indiens, et une Française habitant au Canada et déambulant fièrement entre ses deux compagnons !
Nous partons déjeuner dans un petit restaurant où nous resterons une bonne partie de l’après-midi, n’ayant rien de spécial à faire dans cette ville à part flemmarder dans des cafés. Nous repasserons ensuite dans la rue où se trouve le fameux éléphant sacré de la dernière fois pour que James puisse voir en vrai son premier éléphant. 3000 photos plus tard, nous rentrons à l’hôtel nous reposer un peu. Le soir venu, nous ressortons, James et moi, faire une promenade sur le bord de mer. De beaux feux d’artifice illuminent le ciel et de la musique se fait entendre un peu partout. Pour une raison qui nous échappe, ça a l’air d’être jour de fête aujourd’hui. Nous nous arrêtons pour écouter un groupe de musiciens dans un bar mais ils jouent individuellement, en désaccord rythmique avec les autres instruments, ce qui donne un résultat étrange… A la mode indienne, quoi ! Pas d’organisation, mais ça fonctionne quand même…
Nous partons ensuite dans le restaurant français qui sert d’excellents morceaux de bœuf à manger, nous rêvons de viande tous les deux. Nous y retrouvons Jean-Noël par hasard, qui se trouve avec un autre Français que je n’aime pas beaucoup. Nous ne resterons pas avec eux du coup. Par chance encore une fois, Florent débarque dans le restaurant et se joint à nous pour le reste de la soirée, à notre plus grand plaisir. Pondichéry est vraiment une petite ville, nous croisons sans cesse les mêmes personnes ! J’aurais du mal à vivre ici, la communauté française ayant l’air de trop cancaner les uns sur les autres. James trouve ça étrange d’être en Inde entouré de Français et je peux le comprendre. Une autre bizarrerie de ce pays où il faut sans cesse attendre l’inattendu !
Nous finissons la soirée dans un autre bar à boire des mojitos tous les trois puis nous rentrons nous coucher vers 1h du matin. Ouh, c’est tard pour moi, ça !
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