Départ du Canada et Welcome to San Francisco

Le 12 septembre 2009

Je n’ai pas très bien dormi cette nuit, je ne sais pas trop pour quelle raison. C’est donc fatiguée et passablement de mauvaise humeur que je rejoins mes camarades au petit déjeuner. Est-ce parce que je quitte mes chères baleines?

Il est temps de dire au revoir à tout le monde, nous savons que nous ne nous reverrons certainement pas, à moins que notre amour des mammifères marins ne réussisse à nous réunir par hasard dans un coin de la planète. La séparation avec Reto est particulièrement difficile, il ne veut pas me quitter et s’accroche à moi comme à une bouée de sauvetage. Ca m’arrache le cœur. Les deux biologistes, Jackie et Bruce, me serrent dans leurs bras en me disant tous deux qu’ils sont heureux d’avoir fait ma connaissance, j’en suis très flattée. Je suis également ravie d’avoir partagé avec eux cette même passion et ils m’ont tellement appris! Merci à vous deux.

Je pars ensuite avec le couple canadien qui a gentiment proposé de me conduire à l’aéroport de Port Hardy. Après un rapide tour de la ville, ils me déposent dans un minuscule aéroport au milieu de nulle part où je n’ai plus qu’à attendre mon vol pour Vancouver, ville où je ne resterai toujours pas puisqu’un autre vol m’attend pour San Francisco! Je visiterai Vancouver une autre fois. Un petit coucou m’amène donc en une heure à Vancouver où je prends un second avion en direction de San Francisco. Après de pénibles et longues vérifications à la douane américaine, je quitte le sol canadien dans un coucher de soleil éclatant pour m’envoler vers la Californie.

Deux heures plus tard, j’atterris à San Francisco où je saute dans un taxi qui m ‘amène jusqu’à mon hôtel rapidement. Il est 23h avec tout ça et j’ai envie de me coucher rapidement, épuisée par tous ces transports et ma mauvaise nuit de la veille. Il fait nuit noire, je n’aperçois pas grand chose de la ville ce soir, j’en profiterai plus demain! Les gens d’ici ont l’air très aimables en tout cas, j’ai fait la connaissance de deux charmantes dames dans l’avion, ainsi qu’avec le chauffeur de taxi et le gérant de l’hôtel d’origine indienne qui m’ont très gentiment accueillie. Cette ville va me plaire, je le sens! Bon, je déchante un peu quand j’ouvre la porte de ma chambre: une pièce dépouillée, minuscule, avec un lit et un petit lavabo dans un coin, tout cela ne respire pas la chaleur d’un foyer. Mais peu importe, je ne vais qu’y dormir quelques heures de toute façon, j’ai d’autres chats à fouetter dans cette ville que de rester dans cette chambre. Je prends une rapide douche dans un placard à balais au fond du couloir puis je me couche d’humeur plus guillerette qu’à mon réveil, j’ai hâte de découvrir San Francisco, ville dont je rêve depuis un bon moment!

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